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Écriture inclusive et SEO : est-ce compatible ?
En général, Google indexe le contenu des pages web, y compris le texte qui utilise l’écriture inclusive. L’écriture inclusive en elle-même n’a pas d’impact direct sur le classement dans les résultats de recherche de Google. Cependant, si le contenu associé à l’écriture inclusive est pertinent, de qualité et répond aux critères de l’algorithme de Google, il peut contribuer à un meilleur positionnement dans les résultats de recherche. Bien que l’écriture inclusive puisse apporter des avantages en termes d’engagement et de sensibilité aux questions sociales, il est important de nuancer son utilisation, en particulier pour le référencement (SEO).
La clarté du contenu
L’écriture inclusive peut parfois introduire des constructions grammaticales qui peuvent rendre le texte plus complexe. Il est essentiel de maintenir la clarté du contenu pour que les moteurs de recherche et les utilisateurs puissent facilement comprendre le message. Attirer naturellement son lecteur sur une page nécessite de nouvelles compétences ainsi que de la patience pour remonter sur les moteurs de recherche et plaire à ce géant du web.
Mots-clés et cohérence
Assurez-vous que l’usage de l’écriture inclusive n’affecte pas la cohérence de vos mots-clés. Les termes inclusifs doivent être choisis avec soin pour ne pas détourner l’attention des mots-clés essentiels pour votre référencement.
La logique de l’algorithme Google donne des difficultés à de nombreuses personnes.
La force de google sur les moteurs de recherche
Google est un moteur de recherche américain avec des spécificités qui lui est propre
En Europe, 94 % des internautes utilisent le moteur de recherche Google pour faire une requête. Dans le monde, la majorité des contenus sont également présents sur ce moteur.
Google compte environ 130 000 milliards de pages indexées par Google.
* Selon cette même source, 20 milliards de sites sont visitées (crawlées par les robots) de ce moteur.
* Et, 80 000 requêtes par seconde sont formulées par les internautes
Le total de ce chiffre est assez vertigineux, nous comptons environ : 6,9 milliards par jour dont 15% de ces requêtes sont nouvelles soit, 500 millions par jour.
Par rapport à ces mêmes requêtes, il y a une hiérarchisation des contenus.
Google possède toutes les cartes en main pour gérer ce nouveau terrain de jeu.
Comment fonctionne une requête Google ?
Chaque question poser sur le moteur de recherche est spécifique. Lorsqu’un internaute fait une faute de syntaxe, la réponse à sa requête sera différente également.
C’est par ailleurs une stratégie de certaine personne sur le web d’écrire le mot avec des orthographes différentes pour amener le lecteur à tomber sur son contenu.
Pour les amoureux.se du mot, cette stratégie remet définitivement en question toutes les règles du jeu.
Lors d’une recherche web, l’internaute exprime une demande rapide constituée de mot clé spécifique. Les pages qui remontent doit lui apporter la meilleure réponse possible.
Ce géant du classement range l’information 2.0 selon deux stratégies :
En optimisant le contenu web (le SEO – le référencement naturel) en produisant des contenus adaptés aux internautes :
- répétition de mots clés,
- hiérarchisation des titres,
- création d’un cocon sémantique,
- vulgarisation du contenu,
- et en déployant de la publicité (SEA – le référencement payant) en monétisant des requêtes ciblées à Google.
L'expérience des internautes
Est-ce que ma requête inclut également le féminin ?
C’est en partant de ce constat que je souhaite inclure : l’écriture égalitaire dans mes textes. Écrire engage, mais il faut que l’écriture inclusive soit également indexée sur les mêmes mots du genre masculin et féminin. Personne ne recherche le mot plombière par exemple ?
Est-ce que vous recherchez : plombière au lieu de plombier ?
Si « une plombière » souhaite avoir de la visibilité sur ce terme, elle ne remontera pas sur la requête du mot plombier.
L’écriture inclusive et Google ne fonctionnent pas pareil. Google ne se pose pas la question du genre. Lorsque des internautes tapent une recherche générique, l’écriture inclusive est exclue. Une requête au masculin n’inclut pas le féminin de la requête, et vice-versa.
Google remonte une requête sur une recherche précise seulement.
« Je recherche un consultant SEO à Grenoble ».
Sans inclure le point médian*
« Je recherche un.e consultant.e SEO à Grenoble »
La stratégie du référencement naturel montre l'importance de la Sémantique
D’abord la sémantique désigne ce dont on parle, ce que l’on veut transmettre à l’autre par la communication écrite et verbale.
Ensuite, il y a forcément une intention derrière, qu’elle soit voulue ou non lorsqu’elle est énoncée. Enfin, l’internaute va aller directement à l’essentiel, sans pour autant réfléchir à inclure ou exclure quelqu’un. En effet, seul le résultat compte. Et Google doit forcément lui apporter la meilleure réponse possible.
La recherche spontanée n’inclue pas forcément :
La recherche de mots-clés par métier
Le classement de mot-clé par rapport à l’écriture inclusive.
Par simplicité, une requête se fait de manière assez courte, et parfois même avec des fautes d’orthographe comme évoquée précédemment.
L'écriture incluant la mixité sur un clavier n'est pas encore d'actualité...
Finalement, le choix du mot à du sens pour celui qui l’énonce.
De ce fait, choisir le bon mot devient un enjeu de taille. Et de raison, l’usage du mot en France évolue selon des règles d’une académie française. C’est une langue vivante qui évolue avec son temps.
L’algorithme Google a aussi son mot à dire en imposant ses règles. Et derrière tout mot cache un grand pouvoir.
L'avenir de l'écriture inclusive et SEO en révision régulière
Comme les normes et les préférences évoluent, il est important de réviser régulièrement votre utilisation de l’écriture inclusive pour vous assurer qu’elle reste alignée avec les attentes de votre public et qu’elle n’impacte pas négativement votre référencement.
L’écriture inclusive n’est pas une très bonne idée pour le SEO tant que les moteurs de recherche ne traiteront pas ce type de requête.
Ne soyons pas trop sévères avec Google, il n’a pas forcément aujourd’hui la réponse à toutes ces questions.
L’apparition de caractères mixtes sur un clavier binaire, pourra sans nul doute apporter une vision plus égalitaire vers le sens du mot.
Mais il faut que ce changement soit soutenu par une académie française plus conciliante…
L’écriture inclusive exprime à mon sens, une évolution des pensées et des idées. Dans la justesse des mots et du bon sens, il faudra trouver un compromis.
Retenons que l’utilisation de l’écriture inclusive en soi n’est pas un facteur direct qui influence le classement sur Google. Google se concentre sur la pertinence, la qualité du contenu, l’expérience utilisateur, et d’autres critères de référencement.
Cependant, il est important de noter que la rédaction inclusive peut avoir des avantages indirects qui peuvent potentiellement influencer le positionnement dans les résultats de recherche. Voici quelques considérations :
Si l’écriture inclusive est utilisée de manière naturelle et pertinente dans le contexte du contenu, cela peut améliorer l’engagement des utilisateurs. Des utilisateurs engagés sont plus susceptibles de rester sur votre site, de partager votre contenu et de revenir, des facteurs qui peuvent être pris en compte par Google.
L’adoption de pratiques inclusives, y compris l’écriture inclusive, peut renforcer la perception de votre site en tant qu’espace respectueux de la diversité. Cela peut contribuer à une meilleure image de marque et à une fidélisation des utilisateurs.
Si votre public cible apprécie et valorise l’écriture inclusive, cela peut influencer positivement leur expérience sur votre site, contribuant ainsi à une perception positive.
Des contenus inclusifs peuvent être plus susceptibles d’être partagés sur les réseaux sociaux, augmentant ainsi la visibilité de votre site et potentiellement générant des liens vers votre contenu, ce qui peut être bénéfique pour le référencement.
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