Slow Tourisme
Définition du terme
Le slow tourisme désigne une approche du voyage centrée sur la découverte consciente et le respect de l’environnement.
L’idée est de privilégier la qualité de l’expérience plutôt que le nombre de destinations.
Les voyageurs explorent les territoires à un rythme adapté, en favorisant l’immersion locale et la consommation responsable.
Historique et contexte
Le slow tourisme s’inspire du mouvement slow, apparu dans les années 1980 avec la slow food en Italie.
Il répond aux excès du tourisme de masse et à la nécessité de réduire l’impact environnemental des voyages.
Cette pratique s’inscrit dans une logique de développement durable et de tourisme responsable, valorisant les cultures locales et le patrimoine naturel.
Principes clés
Plusieurs éléments définissent le slow tourisme :
- Mobilité douce : marche, vélo, train, transports publics plutôt que voiture ou avion.
- Séjour prolongé : rester plusieurs jours dans un même lieu pour découvrir en profondeur.
- Immersion locale : interactions avec les habitants, participation à la vie locale et aux traditions.
- Consommation responsable : favoriser les circuits courts, produits locaux et hébergements écoresponsables.
- Respect de l’environnement : limiter déchets, privilégier les activités peu impactantes.
Exemples en Rhône-Alpes
- Grenoble : découverte des massifs de Chartreuse et Vercors à pied ou à vélo, en privilégiant les hébergements locaux.
- Annecy : promenades au bord du lac, dégustation de produits du terroir et visites des marchés pour soutenir l’économie locale.
- Lyon : parcours gourmands à travers les bouchons et visites de quartiers historiques, en utilisant les transports publics pour se déplacer.