Grenoble est finalement officiellement élue le 8 octobre 2020, Capitale Verte Européenne.

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Grenoble est finalement officiellement élue le 8 octobre 2020, Capitale Verte Européenne.

Grenoble Capitale verte en 2023

À peine couronné, le titre dérange.  Et un malaise s’installe entre les partisans pour un Grenoble plus vert et entre ceux qui ne se sentent plus en phase avec la politique de Monsieur Piolle.
Pour rappel, Éric Piolle est le premier maire du parti Europe Écologie-Les Vert. En reprenant sa biographie, il est conseiller régional de Rhône Alpes de 2010 à 2014 et Maire de Grenoble depuis 2014. Élu en 2020, Mr Piolle construit un espace politique qui dérange.  Grenoble reste pionnier en tant que ville d’un parti vert. Toutefois, malgré une politique controversée d’autres municipalités suivent la couleur : Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Besançon, Tours, Annecy et Marseille vont devoir aussi faire leurs preuves.
Le titre de capitale verte européenne terni par une nouvelle plutôt rouge
Un prix qui semble surprendre certains, mais qui en réjouissent d’autres. Ses derniers mois, Grenoble a eu besoin d’un coup de pouce d’une agence de communication locale pour renforcer son identité sur internet. La petite pousse verte dérange donc et fait peur. Toutefois, la métropole de Grenoble reprend en main sa communication pour jouer sur tous les tableaux. Et obtenir ainsi, le titre de capitale verte européenne.

Grenoble tombe dans le rouge. Paris, Lille, Lyon et Saint Étienne tirent la même révérence. L’étendard rouge est levé et l’alerte est aux maximales. Le ministre de la Santé Olivier Véran confirme la nouvelle ce jeudi 8 octobre 2020. Le calendrier des annonces tombe vraisemblablement très mal pour la petite pousse iséroise. À peine le champagne consommé que la métropole doit affronter une nouvelle crise qui déstabilise l’économie. Cela engendre des inquiétudes légitimes chez les professionnels. En effet, les restaurateurs, les commerçants sont les premiers touchés. Ils se sentent délaissés (ou plutôt sur le bas-côté), contraints d’attendre que la tempête passe et que les mesures soient plus clémentes. L’inquiétude et la peur ne permettent pas de se réjouir du nouveau titre de Grenoble. Le présent n’attend pas et dans la ville, de nombreuses affiches sont déjà collées aux murs, scandant : « laissez-nous travailler ».

Grenoble n'est pas une ville toute rose non plus

Les polémiques sur les quartiers chauds de Grenoble donnent l’impression d’une ville chaotique et dangereuse. Le débat sur la sécurité des quartiers de Grenoble passe alors au premier plan.  Bien que  la situation des quartiers reste « grave et, a plutôt tendance à empirer qu’à s’améliorer », insiste Mr Piolle », il n’est pas forcément bon de stigmatiser une ville non plus. Tout n’est pas rose à Grenoble, mais derrière ce carcan médiatique, la ville profite d’un patrimoine et d’un environnement unique.

Par ailleurs, l’insécurité est un terme qui revient souvent dans les médias et sur les réseaux sociaux. Et également un sujet repris par les politiciens lors des campagnes politiques. À juste titre, la peur anime les débats et fait couler de l’encre ou plutôt des tweets.  Reprenons les propos de Mr Carignon Alain, politicien français, qui est de plus en plus présent lui aussi dans les médias. Dans la vie politique, il est également connu pour son passé carcéral.  Maire de Grenoble dans les années 80 (en 1983-1995) et ancien ministre condamné à de la prison ferme pendant 3 ans pour corruption, il tente de nouveau l’aventure des municipalités en 2020.

Quelques mois plus tard, les violences dans les quartiers « populaires » remettent à la rentrée de l’huile sur le feu

Ainsi, le 30 septembre 2020, Alain Carignon, twitte un message sur la politique du Mr Piolle et de la gestion des quartiers « difficiles, « @EricPiolle a rejeté notre proposition d’élaborer un plan pour lutter contre l’insécurité par les moyens proposés par @LaurentWauquiez… » Le débat n’est pas de juger ici le casier judiciaire de nos politiciens ou de minimiser l’insécurité à Grenoble.  En effet, l’insécurité dans certains quartiers existe. La petite pousse iséroise doit se défaire d’une mauvaise image qui lui colle à la peau.  C’est pourquoi le   titre de « capitale verte de l’Europe » dérange tant. Elle a par ailleurs de nombreux combats à mener comme dans d’autres villes en France, notamment : une crise économique, sociale et environnementale.

Quels sont les objectifs de Grenoble pour être capitale verte de l'Europe

La capitale verte européenne n’est pas un prix encore bien connu malgré ses dix ans. Le prix est lancé en 2006 et le label est décerné depuis 2010 à des villes de l’UE par la Commission européenne.    Le titre de capitale verte européenne à une durée de 1 an seulement. Et ensuite, le titre tourne. En 2020, le titre revient à Lisbonne au Portugal, en 2021, à Lahti en Finlande, et dans deux ans en 2022, à Grenoble en France. C’est une subvention qui s’élève à 350 000 euros. Un prix qui semble important, mais en même temps assez dérisoire par rapport au défi des villes pour lutter contre le changement climatique. Ce prix récompense différents acteurs de la ville qui se sont engagés à poursuivre et à accélérer la transition écologique et énergétique du territoire. La subvention doit répondre à des objectifs précis. Pour se démarquer et obtenir ce prix, Grenoble a sorti ses plus belles cartes. Par ailleurs, Les émissions de GES ont déjà diminué de 23%  en moyenne entre 2005 et 2018, les pistes et aménagements cyclables supplémentaires en 2020 s’élèvent à 320 kilomètres. L’effet cuvette n’est pas forcément responsable de la pollution, mais forcément l’accentue​

En prenant du recul, nous admettons que Grenoble doit encore faire ses preuves

La capitale verte européenne n’est pas un prix encore bien connu malgré ses dix ans. Le prix est lancé en 2006 et le label est décerné depuis 2010 à des villes de l’UE par la Commission européenne.    Le titre de capitale verte européenne à une durée de 1 an seulement. Et ensuite, le titre tourne. En 2020, le titre revient à Lisbonne au Portugal, en 2021, à Lahti en Finlande, et dans deux ans en 2022, à Grenoble en France. C’est une subvention qui s’élève à 350 000 euros. Un prix qui semble important, mais en même temps assez dérisoire par rapport au défi des villes pour lutter contre le changement climatique. Ce prix récompense différents acteurs de la ville qui se sont engagés à poursuivre et à accélérer la transition écologique et énergétique du territoire. La subvention doit répondre à des objectifs précis. Pour se démarquer et obtenir ce prix, Grenoble a sorti ses plus belles cartes. Par ailleurs, Les émissions de GES ont déjà diminué de 23%  en moyenne entre 2005 et 2018, les pistes et aménagements cyclables supplémentaires en 2020 s’élèvent à 320 kilomètres. L’effet cuvette n’est pas forcément responsable de la pollution, mais forcément l’accentue​
La ville au départ n’a pas été réfléchie pour être une ville verte. Avoir une ambition « green city » est un engagement qui doit inclure ceux et celles qui y vivent. Et là, c’est tout un monde qui doit être convaincu. Le trafic en ville est de plus en plus présent, une circulation rétrécie sur une voie pour laisser place aux vélos. C’est un pari compliqué. Il faut satisfaire l’ensemble de la population. Les mesures doivent être ambitieuses pour réussir à concilier les différents moyens de locomotions. Le chemin est long, mais Grenoble aujourd’hui a bel et bien les cartes en main.

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